Page:Cœurderoy - Jours d'exil, tome I.djvu/37

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donner suite à deux décisions prises par le grand comité, dont l’une était celle « d’inscrire dans une des conditions à imposer aux candidats ces mots : résistance à main armée, dans le cas de violation de la Constitution ».

Le comité, dans une réunion qui dura trente heures, le fameux « conclave », avait arrêté la liste des candidats de la Seine (22-23 avril). Le procès-verbal de la séance du 12 mai mentionne Cœurderoy. Le 14 mai, les élections terminées, une nouvelle commission permanente fut nommée, qu’on appela la Commission des Vingt-cinq : voir son manifeste Au Peuple (Révolution démocratique et sociale, 26 mai ; Peuple, 26 mai) ; Cœurderoy en fut. Le 11 juin, les journaux démocrates publient l’adresse de la Commission À l’Assemblée nationale, signée également par Cœurderoy. Celui-ci se trouva donc là encore, comme parmi les étudiants, au centre du groupement d’élite pour la lutte contre la réaction, lutte que les événements, le défi jeté à la République par l’expédition romaine, rendaient de jour en jour plus inévitable.

Je ne puis pas même effleurer l’histoire du 13 juin 1849. Ernest Cœurderoy, par la signature collective des groupements dont il fit partie, participa aux proclamations suivantes : celle du Comité des Écoles ; celle signée : Les membres de la Presse républicaine. Les membres du Comité