Page:Cœurderoy - Jours d'exil, tome I.djvu/49

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Nous connaissons encore des détails sur le mariage de Cœurderoy (le 7 juin 1855) et sur sa mort (le 21 octobre 1862) : mais de 1856 à 1862 on le perd complètement de vue ; n’a-t-il plus rien publié, ou ses publications de cette époque sont-elles introuvables, détruites, perdues ? Je discuterai cette énigme littéraire, la disparition d’un auteur au zénith de sa puissance littéraire, dans les Notices des tomes suivants ; tout fait qui pourra élucider cette période de la vie d’Ernest Cœurderoy et, en général, toute communication relative à sa biographie, me seront bienvenus ; car j’ai épuisé les sources qui m’ont été accessibles.

Après le Dictionnaire Larousse (1869), Cœurderoy fut à peine mentionné, si ce n’est par Benoît Malon, qui eut connaissance de lui par M. Lassasie, à Londres, le même qui, en 1889, me révéla Cœurderoy. Dès 1876, M. J. Gross, à Genève, l’avait retrouvé, en était devenu l’admirateur, et avait commencé à collectionner ses écrits, comme plus tard moi et deux ou trois autres. Par quelques extraits qu’on trouve dans le Supplément littéraire de la Révolte (tomes I et III. Paris, à partir de 1887), par la liste de ses écrits donnée dans la Bibliographie de l’Anarchie (1897), on savait l’intérêt qui s’attache à cet auteur inconnu. Le Dr Michaut, dans la Chronique médicale du 15 novembre 1904, pu-