Page:Cœurderoy - Jours d'exil, tome III.djvu/27

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peut-être ; mais ce n’est là qu’une de mes hypothèses.

Il écrit encore La chasse de l’Empereur (« août 1855. De quelque part ») ; l’Introduction de la deuxième partie des Jours d’Exil (sans date, mais antérieure au 17 août) et Une Fête universelle à Lisbonne. Triomphe de Vénus (septembre) ; enfin l’Épilogue (novembre 1855), son dernier écrit, terminé par une apostrophe enthousiaste à l’Italie (« Salut ! Italie, soleil du monde dans l’Avenir ! »).

Si l’on se rappelle que, par l’initiative d’Orsini et de Garibaldi, l’Italie inaugura quelques années plus tard le mouvement libéral européen de la décade qui précéda 1870, mouvement qui répara un peu les défaites que la cause populaire avait subies en 1848 et 1849, et sans lequel la classe ouvrière n’aurait peut-être pas si vite repris cet élan qui culmina dans l’Internationale et la Commune de Paris, — si l’on songe à ces faits, on constatera avec plaisir que l’œuvre de Cœurderoy se termine vraiment par un accord harmonieux et prophétique, qu’il sut mettre avec sûreté le doigt sur un des leviers de la Révolution, et on oublie les quelques notes discordantes que ses écrits peuvent contenir.