sergent.
Q. Il a été blessé au commencement ― il n’y avait personne pour le remplacer ?
R. M. Burke a été blessé, je l’ai su après.
Q. Qui l’a remplacé ?
R. J’ai su la chose seulement que tard le soir que M. Burke avait été blessé. Dans ce temps là l’émeute était finie.
Q. Si j’ai bien compris, vendredi soir lorsque le Chronicle a été enfoncé vous étiez en automobile près du bureau de Poste ?
R. Oui.
Q. Et vous les avez vu enfoncer ?
R. Oui.
Q. Parmi les gens qui enfonçaient, avez-vous remarqué ces mêmes gens qui vous avaient entouré la veille à St.-Roch ou si c’était des gens que vous connaissiez, que vous étiez habitué de voir dans les rues de la ville de Québec ?
R. J’ai remarqué qu’il y avait d’abord en avant des enfants qui allaient chercher dans la rue du Fort, dans les rues en montant, des morceaux de glace et qui les donnaient à des gens en arrière qui tiraient.
Q. Était-ce des gens que vous aviez l’habitude de voir ?
R. Non, je n’ai pas pu reconnaître personne. J’étais absolument au-dessus d’eux, la lumière était très bonne, j’étais dans le châssis du coin du bureau du Général Landry, et je n’ai pas pu reconnaître une seule figure de Québec.
Q. Pour vous c’était des étrangers ?
R. Pour moi c’était des étrangers.