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médecine, aura epileptica, suit le trajet du nerf, en remontant vers la tête : et l’accès commence au moment où l’aura semble pénétrer dans la cavité du crâne.

Au début de certaines fièvres malignes, on remarque également des concentrations, tantôt de sensibilité nerveuse, tantôt de spasme et de contraction musculaire, qui se prolongent pendant plusieurs jours. Elles sont le prélude, ou d’un désordre général dans les fonctions de l’organe sensitif, ou de convulsions effrayantes, qui, durant le cours de la maladie, se porteront simultanément, ou tour à tour, sur les différens muscles. Ordinairement c’est à l’estomac, ou dans les organes des sens, que ces écarts de la sensibilité se manifestent ; c’est à la gorge, ou sur les muscles de la mâchoire, que ces spasmes se fixent de préférence : et la gravité des uns et des autres, paroît pouvoir se mesurer sur le voisinage de leur siége, et de l’origine commune des nerfs.

Dans d’autres cas, au contraire, certains organes sont, pour ainsi dire, le rendez-vous particulier de toutes les affections et de tous les mouvemens. L’impression commence par être générale ; la convulsion