Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/362

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nement et sur le plus grand bien-être de la race humaine, je me propose de traiter avec étendue les deux sujets indiqués par Bacon[1].

Il me suffit maintenant d’avoir fait sentir, par quelques faits généraux, que chaque âge a des maladies qui lui sont plus particulièrement propres ; que les différentes espèces de maladies, et le genre de mort qu’elles déterminent, ont, relativement à l’état de l’esprit et de l’âme, des effets très-distincts ; et que, par conséquent, les âges exercent encore, même dans ce moment fatal, qui semble pourtant les égaliser tous et les confondre, une influence dont on reconnoît aisément la trace dans les idées et dans les affections morales des agonisans.

  1. Ce sujet entrera naturellement dans un ouvrage dont je m’occupe à rassembler les matériaux, et qui aura pour but le perfectionnement physique de l’espèce humaine.