Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/397

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truel ; et pour les guérir, on cherche à le provoquer, ou à le rappeler. Mais c’est ici prendre l’effet pour la cause. Ce flux ne sauroit avoir lieu lorsque les organes de la génération, et particulièrement les ovaires, négligent d’entrer en action ; car alors les artères ne reçoivent point ce surcroît de ton, et le sang, cette impulsion forte qui leur viennent de ces organes : double condition dont dépendent les nouveaux mouvemens hémorragiques. D’un autre côté, l’utérus restant dans l’inertie, par l’effet sympathique de celle des ovaires, n’appelle point une quantité plus considérable de sang dans ses vaisseaux artériels ; et les matériaux de l’hémorragie locale manquent eux-mêmes. Que faut-il faire dans ce cas ? Employer les moyens qui peuvent tout ensemble imprimer plus d’énergie à la sanguification, et stimuler directement les organes dont l’influence, nécessaire à son perfectionnement, peut seul déterminer les directions nouvelles de la circulation. Heureusement, c’est ce que font très-bien les remèdes dits emménagogues, sur-tout le fer, qu’on peut regarder ici comme un véritable spécifique : et ce n’est pas, au reste, le seul exemple d’une pratique utile,