Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/434

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plectiques, &c. Plusieurs médecins ont regardé le flux hémorroïdal comme une espèce de menstruation : l’observation confirme en effet quelques-uns des rapports qu’ils ont indiqués. On peut même noter un nouveau point de ressemblance entre les deux sexes, relativement à ces évacuations critiques ; je veux parler de l’espèce de seconde jeunesse, ou turgescence de tempérament, dont nous avons fait mention dans le même mémoire, et qui correspond à l’époque où les viscères hypocondriaques se dégorgent, du moins momentanément, par l’effet de certaines circonstances climatériques. Ce phénomène se marque chez la femme, par des symptômes encore plus frappans, au moment de la suppression des règles. Mais il ne faut pas ici, sans doute, le rapporter aux mêmes causes. L’utérus, ses dépendances, et d’autres organes adjacens sont alors dans un travail particulier : leur sensibilité, portée au dernier terme d’excitation, réagit avec une force proportionnelle sur tout le système, et notamment sur le cerveau. De-là, des idées que les empreintes de l’âge, presque toujours trop évidentes, rendent si souvent hors de saison ; de-là, des sentimens plus