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SIXIÈME MÉMOIRE



De l’influence des tempéramens sur la formation des idées et des affections morales.




INTRODUCTION.

À chaque pas nouveau que nous faisons dans l’étude de l’univers, les rapports des objets s’étendent, se multiplient, se compliquent à nos yeux ; et, dans chaque genre, leur connoissance et leur exposition systématique constituent ce qu’on appelle la science.

Sous quelque point de vue que l’on considère les objets, on est sûr d’avance d’y trouver des rapports. Mas tous les rapports ne sont, ni également faciles, ni également importans à saisir. Il en est dont la connoissance ne peut être que le résultat de beaucoup d’observations, ou d’expériences, et qui se cachent, pour ainsi dire, dans l’intime composition des corps, ou dans leurs