Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/579

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jours d’une réaction, plus ou moins régulière, du système nerveux tout entier. Mais ses effets se font remarquer ordinairement d’une manière plus particulière dans les vaisseaux artériels, dont le mouvement qui le rend sensible, modifie directement et par lui-même, l’état et les fonctions. L’on a même coutume de déterminer son intensité d’après ce signe, qui pourtant, dans beaucoup de circonstances, est assez équivoque. Cela suffit pour nous autoriser à suivre les divisions reçues ; leur application n’entraînant ici d’ailleurs aucun inconvénient.

S’il est des affections qui appartiennent évidemment et immédiatement aux vaisseaux sanguins, ce sont sans doute les inflammations et les diathèses, ou dispositions inflammatoires : car, quoique leurs phénomènes dépendent, ainsi que tous ceux qui peuvent se manifester dans nos différens organes, de l’impulsion du système nerveux, le siège de l’inflammation est véritablement dans les artères, dont le spasme la constitue, ou la caractérise ; et quoiqu’elle produise presque toujours par sa durée, des congestions et des tuméfactions considérables dans différens points de l’organe cellulaire, c’est