Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/585

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circonférence, diminuent l’anxiété, le mal-aise, la tristesse : mais l’âme éprouve ces dispositions à l’impatience, à l’emportement, à la colère, et ce trouble, cette incertitude des volontés qui résultent toujours, ou du nombre excessif, ou du caractère violent des sensations.

Enfin, pendant le déclin du paroxysme, le bien-être revient par degrés ; le calme et l’accord des idées se rétablisent ; l’âme reprend son assiette naturelle : en un mot, tout rentre dans l’ordre antérieur ; si ce n’est qu’il reste un sentiment de fatigue et de foiblesse, et qu’on se trouve plus sensible à toutes les impressions.

§. viii.

Mais il reste, en outre, dans le système, une disposition qu’on peut appeler générale, et qui forme le caractère de la maladie. Cett disposition est relative aux fonctions de l’organe particulièrement affecté, aux humeurs dont la génération cause la fièvre, au genre de mouvemens que l’effort critique détermine, à celui des affections dominantes pendant la durée de l’accès. Pour peu qu’on