du latin, avait-il dit : c’est la même forte parole qui
aujourd’hui retentit victorieusement en France de nouveau
depuis quelques années. Ce que fut pour moi cette
entrée dans cette sixième à Pâques, l’étonnement, la
nouveauté devant rosa, rosae, l’ouverture de tout un
monde, tout autre, de tout un nouveau monde, voilà ce
qu’il faudrait dire, mais voilà ce qui m’entraînerait dans
des tendresses. Le grammairien qui une fois la première
ouvrit la grammaire latine sur la déclinaison de rosa,
rosae n’a jamais su sur quels parterres de fleurs il
ouvrait l’âme de l’enfant. Je devais retrouver presque
tout au long de l’enseignement secondaire cette grande
bonté affectueuse et paternelle, cette piété du patron
et du maître que nous avions trouvée chez tous nos
maîtres de l’enseignement primaire. Guerrier, Simore,
Doret en sixième, en cinquième, en quatrième. Et en
troisième ce tout à fait excellent homme qui arrivait des
Indes Occidentales et dont il faudra que je retrouve le
nom. Il arrivait proprement des îles. Cette grande bonté,
cette grande piété descendante de tuteur et de père,
cette sorte d’avertissement constant, cette longue et
patiente et douce fidélité paternelle, un des tout à fait
plus beaux sentiments de l’homme qu’il y ait dans le
monde, je l’avais trouvée tout au long de cette petite
école primaire annexée à l’École Normale d’instituteurs
d’Orléans. Je la retrouvai presque tout au long du lycée
d’Orléans. Je la retrouvai à Lakanal, éminemment chez
le père Édet, et alors poussée pour ainsi dire en lui à
son point de perfection. Je la retrouvai à Sainte-Barbe.
Je la retrouvai à Louis-le-Grand, notamment chez
Bompard. Je la retrouvai à l’École, notamment chez
un homme comme Bédier, et chez un homme comme
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l’argent
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