Et le motif ?
Il est excellent.
Et quel est-il ?
Je suis enceinte !
Quelle impudence ! Mais ne nous emportons pas. N’êtes-vous pas un page d’infanterie ?
Non, seigneur, de cavalerie[1].
N’importe ! Décidez-vous à faire vos déclarations.
Nous déclarerons tout ce qu’on voudra, et plus que nous n’en savons ; le pis serait de mourir.
Cela vous sauvera tous deux de la torture.
Puisqu’il en est ainsi, comme ma vocation est de chanter, je chanterai, vive Dieu !
On veut me donner la torture.
Et à moi que me donnera-t-on ?
Y pensez-vous ?
Nous préludons, puisque nous allons chanter.
Scène III.
Depuis que j’ai blessé le traître, et que j’ai été obligé de m’enfuir à l’arrivée de ses nombreux complices, j’ai parcouru toute la forêt et sans pouvoir trouver ma sœur ; et c’est pourquoi je me suis décidé à revenir au village et à rentrer dans la maison, où je raconterai
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No sois page de gineta ?
— No, señor, sino de brida.Les capitaines d’infanterie avaient un page qui portait leur gineta, lance courte et élégante, insigne de leur grade. — Nous n’avons pas besoin de dire que l’Étincelle s’amuse.