Ce n’est pas là une faute si légère.
Elle lui parle pour moi sans doute. Il ne cesse pas de me regarder.
Il ne s’agit pas d’autre chose, seigneur, que d’avoir été dans un jardin, en ayant soin de se couvrir le visage d’une mante.
Cette dame, Lisarda, a un père pour qui elle aurait dû conserver plus d’égards.
Il me parle avec tant de sagesse et de bonté qu’il me pénètre l’âme. (Haut.) Ne me grondez pas, seigneur, ne me grondez pas : j’implore votre indulgence à genoux.
Ce n’est pas pour vous gronder, ma fille, mais je ne puis vous accorder ce que vous demandez.
Je vous en prie, mon père.
Non, ma fille, levez-vous.
Je ne me lèverai point d’ici que je n’aie obtenu votre pardon.
Oh ! combien je lui dois ! elle sollicite pour moi à genoux !
Allons, ma fille, levez-vous. (Il la relève.) Mais ne me demandez pas pardon pour cette dame, ce serait peine perdue ; elle ne sortira de cette maison que mariée.
Oui, seigneur, elle y consent ; et, de plus, elle s’engage, si vous le voulez, à ne plus se mettre au balcon, à la fenêtre[1]. Tout ce que je vous demande pour elle, c’est le retour de votre bienveillance.
Pour ma bienveillance, je ne la lui refuse pas ; au contraire, elle la possède tout entière. Pour vous le prouver… voyez, ma fille, de quelle manière je vais la traiter.
Où va donc mon père ?
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Ventana ni rexa bolverá á ver.
Ventana, c’est une fenêtre, en général, rexa, c’est la fenêtre du rez-de-chaussée, protégée par une grille ou garnie de barreaux.
