Pour mourir après avoir tué.
Toujours homme se repentir de s’être mis au milieu d’une querelle.
Comme je ne me sentais pas coupable, je n’ai pas voulu me défendre ; sans quoi, avec le courage qu’il y a dans mon cœur, mille soldats ne m’auraient pas arrêté.
Moi, pourtant, avoir parié pour les mille.
Enfin j’ai perdu l’occasion de voir le lâche qui a pu se vanter d’avoir eu ces bijoux en tuant une femme.
Ce n’être pas le pire. Le pire, c’est que l’on a envoyé chercher le confesseur. — Mais comment nous confesser, si n’être pas chrétiens ?
Puisque je dois périr, je veux du moins vendre cher ma vie.
Qu’est-ce donc que toi vouloir faire ?
Tuer la sentinelle.
Et comment, si toi n’avoir pas tes mains ?
Ne pourrais-tu pas avec tes dents délier ou déchirer la corde qui m’attache les mains par derrière ? Ensuite je me servirai de mon poignard que je porte toujours sous la ceinture, et que j’ai heureusement soustrait aux recherches.
Avec les dents ! et par derrière ! l’ouvrage n’être pas du tout agréable[1].
Hâte-toi. Tu m’entends ? Dénoue ou déchire.
Oui, monseigneur.
Ne t’inquiète pas. Je regarde si tu es observé.
Fini. À votre tour.
Je ne puis. On vient.
- ↑
Por detras, y dientes ! No
Estar muy limpia la traza.Littéralement, le mot limpio veut dire propre.