J’allais dans la rue chargé de ces coussins et de ces malles, lorsque je suis tombé dans un fossé qui est devant une fontaine. De sorte que me voilà bien équipé. Qui veut colloquer cela dans la maison ?
Tu es ivre sans doute ; va-t’en.
Si j’étais ivre, je ne serais pas en colère contre l’eau ; et si quelque chose devait me mettre en colère, ce serait de voir qu’ici l’eau se convertit en vin. Mais comme je l’ai lu dans un certain livre…
Une fois qu’il a commencé, il en a pour vingt-quatre heures.
Il me paraît assez original.
Tu sais donc lire, mon ami ? Pourquoi donc es-tu venu me prier tantôt de te lire cette lettre ?… Ne t’éloigne pas.
C’est que, voyez-vous, seigneur, je ne sais lire que dans les livres imprimés… mais pas l’écriture.
Bien répondu.
Je vous en prie, ne faites pas attention à lui. Vous ne tarderez pas à le connaître, et vous connaîtrez alors un méchant bouffon.
Je vous régalerai quelque jour d’une plaisanterie de ma façon.
Comme il n’est pas tard encore, je vais faire une visite assez importante pour moi.
Nous vous attendrons pour souper.
Toi, Cosme, tu ouvriras ces valises et tu en sortiras mes effets.
Si vous voulez fermer, voici la clef de l’appartement. J’ai, moi, un passe-partout pour les jours où je rentre tard. Vous n’avez ici qu’une seule porte. (À part.) Il est essentiel de détourner toute idée de son esprit.
D’abord toi, ma petite valise, approche un peu. Je veux commencer par toi, et cela pour savoir au juste si en chemin j’ai bien ferré la mule ; car en voyage, les maîtres n’examinent pas un compte par le menu, comme ils feraient chez eux, et il y a plus de profit pour