Personne n’en a vu.
Des génies familiers ?
Chimères que cela !
Des sorcières ?
Autres folies !
Des magiciennes ?
Quelle sottise !
Des enchanteresses ?
Pas davantage.
Des succubes ?
Tout autant.
Des nécromants ?
Dans les contes.
Des énergumènes ?
Le nigaud !
Vive Dieu ! je vous tiens. — Et des diables ?
Dont j’ignore le pouvoir.
Et des âmes en peine ?
Qui chercheraient à m’inspirer de l’amour, n’est-ce pas ? Tais-toi, imbécile, tu m’obsèdes.
Enfin, que décidez-vous ?
Je veillerai soigneusement nuit et jour. C’est ainsi que je découvrirai la vérité, sans que je croie ni à tes esprits follets, ni au reste.
Eh bien ! moi, je pense qu’il y a quelque démon qui les amène ici… Et cela n’est pas étonnant dans un endroit où se trouve un cavalier prenant du tabac à fumer[1].
- ↑ C’est que, selon lui, le démon doit aimer ce tabac, dont la fumée, sans doute, lui rappelle l’enfer.