Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 2.djvu/213

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DU DEPABTEM. DE IÉOISE. 213 Un d’eux fut éperonnier du roi; il fit fortune : Lepot, d’Auteuil, en descendoit , quelques fa- milles de Beauvais lui tiennent encore. Le second étoit architecte. Jean Lepot étoit peintre sur verre ; il épousa la fille de Caron, peintre de François I". Ou ce Lepot, en secondes noces, ou son fils, se maria à. la fille d’Angrand; les deux familles s’unirent et travaillerent de concert à la multi- tude de vitraux qui décoroient les nombreuses églises du Beauvaisis. La tradition ne nous fait pas connoî tre précisément quels sont les tableaux des Lepot , elle a mieux conservé le souvenir de ceux d’Angrand. On croit que les vitraux des roses du nord et du midi de la cathédrale sont de Jean et de Ni- colas Lepot. La rose du nord est d'une lumiere douce , har- monieuse; le soleil répand ses rayons au milieu d`un ciel étoilé : au·dessous de ce brillant travail 011 a placé plusieurs sibylles. Dans la rose du midi le peintre a représenté des saints, des prophetes: au milieu des prophetcs on trouve le portrait du fameux Jean-François Fernel, médecin de Henri II, c`est un hom- mage rendu au plus habile médecin de son temps, né dans la Picardie en 1496 , X Mont-Didier, à dix ou onze lieues de Beauvais. On voit encore de très belles ·vitres peintes dans