SUB LE DEPABTEM. DE L’OISE. 265 de nouv elles dispositions , loger trois régiments de cavalerie. Beauvais a deux casernes, situées à des extré- mités différentes de la ville ; elles suffisent ai peine pour loger deux escadrons. On parviendroit à y placer un régiment entier en affectant le produit de la vente de la maison dite S.-François aux dé- penses qu’il faudroit faire au quartier des ci-devant gardes-du—corps. Les fourrages et autres denrées nécessaires à la troupe affluent dans cette com- Inune. Il y auroit très peu de choses à faire à Chantilly pour loger commodement un régiment de cava- lerie légere. Les objets de premiere nécessité n’y sont pas abondants, mais ils y arrivent avec faci- lité : il seroit nécessaire, pour la salubrité de la troupe, de faire entretenir avec soin des canaux, malheureusement négligés depuis la révolution. , A. Compiegne, trois bâtiments éloignés l’un de l’autre servent de casernes. Il seroit facile d`éta· blir un superbe quartier pour un régiment de cavalerie , en affectant le produit de la vente des casernes d’Artois et des Suisses à la disposition , à la reparation des grandes écuries.
