Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 2.djvu/318

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318 NOTES ET NOTICES «L’usage des vitres, des chandelles, étoit encore « un luxe; on allumoit des morceaux de bois secs « pour s’éclairer. La commune de Mont-Didier dé- « fendit de'descendre dans les caves avec les chan- « delles de scieu. On n’avoit point encore l`usage « des cheminées dans les appartements; on se « chauffoit autour d'un large foyer rond placé au « milieu de la chambre: mais les dames, sous le « regne galant de Charles VI, avoient déja com- « mencé de s’y découvrir les épaules , et de dimi- « nuer la hauteur de leurs robes, armoriées de « droite et de gauche de leurs écus et de celui de « leurs maris, qui, en serrant si exactement la taille, « leur couvroient la gorge ». [Voyez Hzlvt. de Pic.) Un taureau de poil rouge fut condamné a être pendu, par les officiers de Yabbaye de Beaupré, dans le diocese de Beauvais. (Ancien Testament, Exod. XXI, v. 28.) Ce fut en 16IÃ que s`établit l’i1nprimerie a Beauvais, aux frais de Philippe Leclerc , principal du college. Elle donna d`abord la Conférence des coutumes de cour et de divers bailliages du Beau- vaisis. Cette imprimerie étoit en plein exercice en 1618, et travailloit a un missel, a un manuel, Sous la direction de Jean de Chambly. « Il y a dans la cathédrade de Beauvais une épi- « taphe en mauvais vers latins, dont voici à-peu- « près le sens » 2