Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 3.djvu/181

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duchesse de ........ Cette dame aime tendrement ma mère qu’elle a connue en Allemagne.

Ma petite sœur est folle de joie ; elle s’attend à trouver beaucoup de petites amies, et s’en réjouit. Elle ne sait pas combien il est rare de trouver une amie qui pense comme nous, et qui ne soit pas susceptible de jalousie et de caprices.

Si ma sœur avait douze ou treize ans, cela me procurerait au moins quelque consolation ; mais que faire d’un enfant de huit ans ? En vérité, tout se réunit pour me désespérer.