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a remis six cents francs à la bourse destinée aux charités des élèves. En ajoutant aux dons des parentes de Napoléon le produit de tous les profits qui auraient pu appartenir aux femmes de service, et dont elles sont privées par le règlement, notre caisse suffira aux besoins des pauvres.

La belle-fille de Napoléon s’est arrêtée dans notre atelier de dessin ; elle a trouvé nos modèles très-bons, et a été contente de quelques-unes des copies : elle donnait son avis avec la modestie d’une élève, et parlait de l’art du dessin comme aurait pu le faire un professeur.