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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/206

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lydie.

le sien ? étoient-ce là nos conventions ? N’est-il donc pour moi nul moyen d’échapper à cette tyrannie ? et mon père ne peut-il s’acquitter autrement envers vous ? Monsieur de Préval m’a demandée, ce que vous n’avez pas fait, vous, monsieur ; monsieur de Préval a persévéré dans sa demande, et n’a jamais pensé que des raisons de fortune pussent me déterminer en sa faveur. Tant de constance et de modestie ont mérité mon estime, ont justifié mon attachement, et c’est monsieur de Préval que je préfère, que je souhaite, que je choisis authentiquement pour époux. » — « Moi ! moi ! s’écria Préval… Ah ! grand Dieu ! » — Et il demeura consterné. — « Monsieur de Préval est engagé, mademoiselle, répondit Saint-Hilaire avec un accent aussi morne, aussi altéré que son visage ; il a su mes desseins, j’approuve son changement, et l’indulgence de monsieur de Valmont est maintenant