ai qu’un seul maintenant, c’est l’amour de la patrie !
Rappelez-vous la belle devise « Dieu et Patrie » qui brillait à tous les regards, à Québec, le 5 novembre 1690, au lendemain de la victoire de Frontenac sur l’amiral Phips.
Eh bien ! allez rejoindre notre invincible armée afin d’acquérir une nouvelle part de la gloire que la France réserve à ceux qui combattent vaillamment sous son drapeau !
— Madame, dit Bonin, rageur, votre confession et votre langage de religieuse mal froquée ne font pas plus d’effet sur moi qu’une goutte de pluie sur l’aile d’un canard !
Puisque vous repoussez ma demande, je ne retournerai jamais dans mon pays. De plus, et c’est mon dernier mot, écoutez-le bien : Je me moque de votre Dieu, je déteste l’armée et, encore une fois, je maudis la France…