Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/152

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vois aujourd’hui si différemment de ce que je vous avois vû jusqu’à présent ?

Le CHEVALIER.

C’est que vous doutiez de mon cœur ; sans doute ; vous ne me rendiez pas justice, vous ne vous la rendiez pas à vous-même.

Mlle DE SAINT-EDME.

Levez-vous, Chevalier, je vous en prie.

Le CHEVALIER.

Consentez que je vous fasse demander, par mon oncle, à Monsieur de Bourval.

Mlle DE SAINT-EDME.

Hé bien ! je ne m’y oppose pas.

Le CHEVALIER.

Ah, je mourrai de joie de l’excès de mon bonheur ! oui, je jure à vos pieds de vous adorer toute ma vie. (Il lui baise la main.)