Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/173

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peut-être qu’il m’enverra dire qu’il veut se battre, il faut attendre.

M. DUVAL.

Nous sommes convenus qu’il parleroit aujourd’hui, qu’as-tu à dire ?

M. DELALANDE.

C’est vrai ; mais si c’est par ce que je lui ai dit, qu’il parle demain, je le suppose, je n’aurai pas perdu.

M. DUVAL.

Tout de même.

M. DELALANDE.

Non pas. Veux-tu parier encore dix louis ?

M. DUVAL.

Si tu veux.

M. DESPRESSINS.

Finissons cette affaire-ci auparavant.

M. DELALANDE.

Et comment ?

M. DESPRESSINS.

Ecoutez-moi, vous êtes deux nigauds tous les deux.

M. DELALANDE.

Pourquoi cela ?