Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/257

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. DELOUREVILLE.

Vous voyez bien que vous voilà tout-à-fait hors des principes.

M. PASTOUREAU.

Comment, Monsieur, je ne peux pas commencer par des flûtes ?

M. DELOUREVILLE.

Non, Monsieur, gardez-vous-en bien ; vous ne trouveriez pas de Musicien, qui voulût se charger de mettre votre Poëme en musique, & il aurait raison.

M. PASTOUREAU.

Pourquoi donc cela ?

M. DELOUREVILLE.

Rien n’est plus aisé à comprendre. Avec des flûtes, où seroit le premier coup d’archet ?

M. PASTOUREAU.

Mais le premier coup d’archet…

M. DELOUREVILLE.

Ne sauroit se retrancher, non, Monsieur, vous n’y êtes pas.

M. PASTOUREAU.

Eh bien ! Monsieur, voyez toujours le plan de mon Poëme.