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M. PILLIER.
Il n’y a plus personne de goût.
M. SANGLIER.
Et dans le foyer ?
M. PILLIER.
On y vient parler nouvelles & chevaux pendant les Scenes, & l’on n’en sort que pour les Ballets.
M. SANGLIER.
On ne pense sérieusement à rien, à présent.
M. PILLIER.
Il n’y a que vous & moi qui nous occupions de cela.
M. SANGLIER.
Oui, mais nous y rêvons en vain ; l’Opéra sera détruit malgré nous.
M. PILLIER.
Voilà Monsieur Qu’importe, il faudroit le gagner, lui qui voit beaucoup de monde.
M. SANGLIER.
Bon ! il ne se soucie de rien.
M. PILLIER.
Il faut essayer ; l’Opéra ne sauroit lui être indifférent, il n’en manque pas un.