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Scène IV.
M. SANGLIER, M. PILLIER.
M. SANGLIER.
Nous nous étions bien adressés, pour fortifier notre parti ; Monsieur Pillier, qu’en dites-vous ?
M. PILLIER.
Ma foi, Monsieur Sanglier, cela va mal pour nous ; il y a à Paris comme cela mille gens qui profitent de tout, & qui ne se soucient de rien.
M. SANGLIER.
Oui, & ils jetteroient les hauts cris si on leur retranchoit quelque chose de ce dont ils ne s’inquiétent point.
M. PILLIER.
Cela est sûr, nous avons la peine & eux le plaisir ; demandez-moi pourquoi ? par exemple.
M. SANGLIER.
C’est que nous sommes trop bons.
M. PILLIER.
C’est vrai ; mais comme c’est le bien public qui nous occupe, il ne faut pas s’y refuser.