Ah ! je ne crois pas celui-là ; il peut te faire toutes les infidélités qu’il voudra ; mais il faudra bien qu’il t’épouse. Je n’entendrai pas raillerie là-dessus : un honnête-homme n’a que sa parole.
Mais s’il est infidele ?
A présent, cela ne fait rien ; mais quand tu seras fa femme, je le ferai bien charier droit. Est-ce que ton pere ne vouloit pas faire comme cela, au bout d’un an de mariage ? Ah ! pardi ! il ne s’y est pas frotté deux fois ; il te le diroit bien, s’il n’étoit pas mort, le pauvre défunt !
Oui ; mais, si Monsieur Discret en aime une autre, il ne voudra plus de moi. Il n’a pas paru encore à sa place d’aujourd’hui.
Oh ! mais c’est Lundi, il faut de la raison par-tout. Laisse-le venir, je lui parlerai, moi, il faudra bien qu’il réponde.