Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 4.djvu/235

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Mad. DE PÉRAUDIERE.

De quoi s’agit-il donc, Monsieur ? Parlez, je vous prie !

Le CHEVALIER.

Madame, je ne puis.

Mad. DE PÉRAUDIERE, d’un air sévere.

Et vous, Mademoiselle !

Mlle DE PÉRAUDIERE.

Vous paroissez fâchée, ce n’est pas ma faute.

Mad. DE PÉRAUDIERE.

Comment ! ce n’est pas votre faute ?

Mlle DE PÉRAUDIERE.

Non, ma mere, & c’est à vous-même qu’il faut s’en prendre, si cela peut vous déplaire.

Mad. DE PÉRAUDIERE.

Quoi ! expliquez-vous ?

Mlle DE PÉRAUDIERE.

Mais c’est qu’il me semble qu’il n’est pas décent, que ce soit moi qui vous l’apprenne.

Mad. DE PÉRAUDIERE.

Vous m’impatientez ! je veux absolument que vous parliez.

Mlle DE PÉRAUDIERE.

J’obéis. Monsieur le Chevalier m’avoit en-