Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 4.djvu/66

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tres elle m’a renvoyé, sans vouloir les lire !

Le BARON.

Tout cela devoit être.

Le COMTE.

Et pourquoi ?

Le BARON.

Comment veux-tu qu’après une rupture aussi éclatante, elle puisse te recevoir ? Après avoir donné ton portrait à son Suisse, afin qu’il ne s’y trompe pas, & qu’il ne te laisse plus entrer.

Le COMTE.

Peux-tu me rappeler ce comble d’humiliation ?

Le BARON.

Il est vrai que ce même Suisse a été renvoyé depuis un mois ; & que, sans cela, tu ne serois pas entré ici, aujourd’hui ; que même tu ne l’aurois pas essayé.

Le COMTE.

Non, sûrement.

Le BARON.

Je vais donc parler à la Marquise, encore en ta faveur : cache-toi ; & si tu trouves un instant, où tu puisse espérer de la toucher, tu