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M. De SAINT-AURELE.
Je me garderai bien de me coucher ce soir.
Mlle . De SAINT-AURELE.
Pourquoi donc ?
M. De SAINT-AURELE.
A cause de mon oppression qui augmenteroit encore ; je vais me mettre sur ma chaise longue. (Il tousse.)
Mlle . De SAINT-AURELE.
C’est bien cruel de souffrir comme cela.
M. De SAINT-AURELE.
Que veux-tu, mon enfant, il faut bien vouloir ce qu’on ne peut empêcher.
Mlle . De SAINT-AURELE.
C’est que vous serez mal à votre aise, & que vous ne pourrez pas dormir.
M. De SAINT-AURELE.
Je lirai.
Mlle . De SAINT-AURELE.
Oui ; mais cela vous échauffe. Ah ! papa, ne lisez pas ce soir.
M. De SAINT-AURELE.
Mais c’est que je m’ennuierai.
Mlle . De SAINT-AURELE.
Vous dormirez.