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est donc mort d’un coup de sang. Il a été malade trois jours.
M. GOURCHON.
Cela ne fait rien, il est mort. Tout est dit.
M. BROUTE.
Oui, il est mort ; mais tout n’est pas dit ; allons doucement, allons doucement.
M. GOURCHON.
Doucement tant que vous voudrez ; mais vous feriez bien de vous aller coucher, vous me diriez le reste demain.
M. BROUTE.
M’aller coucher, mon cher ami, je ne vous reconnois pas-là.
Mlle . ADELAÏDE.
Papa, écoutez-le.
M. GOURCHON.
Oui, mais il ne dit rien.
M. BROUTE.
Allons doucement, allons doucement, écoutez-moi.
M. GOURCHON.
Mais je vous écoute depuis une heure, vous dites toujours la même chose.