outre que la chaleur est terrible, le terrain est très mauvais, ce sont des terres rapportées du canal qui s’écroulent au moindre choc de sorte qu’il faut entièrement boiser et coffrer.
Le travail n’est pas sans risques, c’est l’endroit le plus repéré du cavalier.
4 juillet : j’ai demandé à l’officier pour
rester à Gueux. Accordé. J’en ai profité pour
communier, c’est le moment ou jamais on
doit être en règle, je n’en ferai que mieux
mon devoir et avec moins d’appréhension.
Chaleur torride.
Nous avons dès maintenant la peu réjouissante perspective d’une campagne d’hiver, je n’ai plus qu’un bien faible espoir d’un dénouement rapide.
Une avance réelle par offensive générale me semble presque impossible elle couterait horriblement cher, et il faudrait l’entretenir et ne jamais arrêter. Je ne crois pas que nous en ayons les moyens maintenant. Dieu veuille que je me trompe