Page:Carnet de guerre d'Emile Chollet.pdf/62

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(29 ?)-30 Juin.1.2 Juillet 1917.— Le 29 xxxxxxx rien de nouveau. mais le 30 au soir l’ordre de départ nous arrive ; nous devons partir xxxxxxx le 1er juillet à 6 heures du matin, en camions automobiles, on ne sait où l’on va, le lieutenant a envoyé au central téléphonique pour faire demander à l’Armée où nous allons : pas de réponse car un orage vient d’éclater et cela gêne la transmission. —

Donc hier matin, la route ! maintenant nous savons où nous allons : à Porodin rejoindre la Cie nous passons par Séferino — Crimjcani, Névollani. Voilà la plaine la verdure c’est chic : en route j’ai passé sous le « voilage » une exclamation qui peut sembler ridicule « oh des arbres » c’est si bon de voir [illisible] à arbres.

Nous voilà à Porodin. Nous apprenons les emplacements de notre [illisible] et escouade après que les avions boches ? [illisible] venaient bombarder les ? [illisible] cantonnements, [illisible] dernière fois une bombe à tomber à quatre vingt mètres de nous ? [illisible] et a tué deux artilleurs et huit [illisible] depuis des tranchées de bombardement car [illisible] presque chaque jour paraît-il qu’ils viennent.

Je monte la tente avec Pinon, nous sommes tristes — Qu’est-on peut faire ? on n’en sais rien nous [illisible] en profite tous trois.-

Il y a deux jours deux avions Français ont été abattus par les boches. —

Le bruit court que nous allons être relevés. est-ce vrai ? nous allons voir. —

Le matin (il est 8 heures) [illisible] les avions ne sont pas venus, mais je sais qu’il y en a sur la routes !…

3 Juillet — Porodin — Hier 24 de nos avions ont été bombarder — Les Boches ne sont pas venus… Hier soir nous avons reçu une xxxxxxx piqûre contre le choléra. —