Page:Carnet de guerre n°2 d'Alexandre Poutrain.pdf/186

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Dans l’ensemble, ce sont toujours les mêmes tracasseries, les mêmes sévices. On s’habitue à tout, même à être ennuyé par les allemands sans souffrir de ces ennuis.

Les perquisitions à domicile n’ont jamais cessé. Habituellement le commandant convoquait convoque les hommes à un appel général ; en même temps des soldats, par groupes de deux ou quatre, envahissent les maisons, pénètrent dans toutes les pièces, même dans celles occupées par des officiers lorsqu’ils sont absents, et fouillent les armoires.

Que cherchent-ils ? Ils ne répondent pas à nos questions. Tantot, ils cherchent de l’argenterie, pour la réception d’un officier supérieur. Ils en ont trouvé une fois ou deux au début, mais plus jamais par la suite. Parfois ils cherchent des draps, des taies d’oreillers. Ils enlèvent même les grandes glaces fixées au dessus des