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pagner. Nous partirons à quatorze heures. »

Quand j’arrive chez Mme  Sy, une ambulance stationne devant la maison. Deux voisines achèvent de ficeler ses hardes. Nous montons tous les deux, et la porte est fermée à double tour.

À Cambrai la voiture s’arrête devant l’ancien grand séminaire, transformé en hopital, à la suite des décrets de 1904 et 1905.

C’est une dame qui nous reçoit. Apres avoir examiné les papiers, elle me demande de l’accompagner jusqu’à la salle réservée à Mme  Sy. Les deux allemands qui sont à Croisilles depuis tres longtemps, me disent : « Nous partirons dans deux heures. » Les voyant hésiter, la dame dit : « Mr peut rester ici. » Ils me confirment à dix sept heures.

Nous montons quatre étages. La salle où nous pénétrons est spacieuse, des alcoves sont alignées dans le fond, les fenêtres sont grillagées. Sept femmes accueillent