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cité le fait qu’un officier, à son arrivée, insistait aupres des habitants, pour qu’ils enferment dans l’armoire de sa chambre les objets les plus précieux, sous prétexte de les sauvegarder. Or au départ de l’officier, on constatait la disparition de ces objets ; le fond de l’armoire était décloué.

Quand le temps de la chasse sera venu, un soldat chassera tous les jours, pour procurer du gibier au général Bouchez.

On voyait peu d’officiers chasser. Nous constatons que la plupart ignoraient ce sport. Je vis un jour une vingtaine d’officiers faire une battue.

Ces chasseurs improvisés s’étaient placés tres rapprochés les uns des autres, dans le rio à gauche du chemin de Fontaine. Une centaine de soldats bien alignés, à deux mètres les uns des autres, descendaient du chemin sans ville vers le fossé. Le gibier qui ne s’échappait pas