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avec deux charriots chercher l’épicerie à Douai. Nous partons le vendredi matin, nous faisons les courses dans les magasins l’apres midi ; nous complétons notre approvisionnement le samedi matin sur le marché et nous revenons l’apres midi.

Nous emportons notre repas pour vendredi à midi. Nous ⁁le mangeons chez la veuve ⁁de Froment qui était originaire de Croisilles. Cette dame habite Brebières avec ses trois filles et trois petites filles.

À Douai, Legrand nous a trouvé un gîte pour nos attelages. Les propriétaires de la droguerie en gros « À la boule bleue » mettent à notre disposition leur cour et leurs écuries. Nous emportons la nourriture des chevaux : quelques bottes d’avoine.

Legrand nous a également trouvé un logement : Au Nouveau Monde.

Nous y prenons le repas du vendredi soir et du samedi à midi. La tenancière a pres d’elle ses deux filles dont les