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les soixante hommes que vous voyez. Arrivent quatre soldats, le fusil armé, baïonnette au canon ; ils nous alignent par rangs de quatre et nous sommes partis pour une destination inconnue, enlevés à l’improviste, dépourvus de linge, de vêtements. Une voiture nous suivait pour reconduire les soldats.
À ce moment, Michel, Milon, Plouviez apportent du pain, du saindoux.
Je vais demander au commandant un laissez-passer pour Oisy.
Encore sous l’impression que les habitants parleront de lui apres la guerre, le commandant m’accorde ce laisser-passer. Je vais prévenir les intéressés, et le lendemain, vers le soir, je rentrais, ma voiture remplie de vêtements, de linge.
Ici à Croisilles, nous eumes le privilège qu’il n’est parti personne