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langer reste dans sa maison à l’entrée de la rue de Boyelles.

Michel, Milon, Plouviez vont prévenir ces malheureux. Avalbert, Victor et des voisins attèlent aux tombereaux les chevaux du ravitaillement. Ils aident à l’enlèvement du peu de mobilier que l’on va chercher à caser.

Je parcours cette partie Nord du village, j’organise les logements. Ce n’est pas chose facile, mais tous y mettent de la bonne volonté ; nous savons tous ce que c’est : la guerre.

Je ramène à la maison deux jeunes filles qui s’adjoignent à Joséphine pour transcrire trois listes de la répartition des logements.

De cette façon nous sommes quatre pour renseigner les intéressés. Car il ne va pas tarder à arriver des voitures, et les personnes qui les accompagnent ne savent pas où elles vont échouer.

Notre petite salle est débarrassée en