Page:Carnet de guerre n° 3 d'Alexandre Poutrain.pdf/60

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sac au dos.

Adalbert, Milon font partie du convoi.

Nous restons une soixantaine : quelques vieillards, des femmes et des enfants.


Le commandant m’informe que nous partirons demain vingt et un Février 1917.

Rassemblement sur la Place à huit heures.

J’emmènerai le ravitaillement. Le commandant livrera deux voitures pour le transporter à la gare. Quelques prisonniers français viendront le charger, et l’installer à la gare.

Joséphine fait les derniers préparatifs.

Il reste au grenier des livres de classes et de prix, que nous n’avons pas pu brûler dans le four. Le fils de Fabius les jette dans les cabinets d’aisance. Il les remplit au point de les rendre inutilisables.

Le temps est calme, le diamant du vitrier exécute sa dernière tournée.

Le soir, ainsi que la chose est