Page:Carnet de guerre n° 4 d'Alexandre Poutrain.pdf/78

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semble voir encore ces couchers de soleil à travers les sapins. Ce sont des visions magnifiques, dont on ne peut se faire une idée.

Et nous ne ⁁nous doutions pas que nous allions reprendre une vie d’aventure dont nous étions si heureux d’être sortis.


Les relations de mon beau-frère me (valurent ou) procurèrent l’occasion de recevoir des propositions pour entreprendre une culture de 90 hect. dans la vallée du Grésivaudan.

Henri Pouchart, qui depuis 30 ans était varlet à la ferme, était évacué dans cette région. Je suis allé le voir. Il me Je le trouve aux champs. Il me dit que la terre est excellente, se travaille facilement ; que les récoltes sont magnifiques, bien que les cultivateurs n’apportent pas beaucoup de soins dans les façons culturales.

L’affaire était tentante. Elle était