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quand nous arrivons à Haute-Avesnes. Mon beau-frère n’était pas prévenun’avait pas connaissance de cette évacuation.

Le lendemain, Tite sœur et moi retournons à Baudimont avec les trois chevaux. Nous chargeons les betteraves le chariot de betteraves et du le mobilier que nous n’avions pu emporter la veille. La journée est calme, on n’entend presque pas tirer. Nous décidons de ne pas emmener le cochon, ⁁ni le veau, nous lui donnons un morceau de muletrenouvelons leurs provisions. Nous laissons également une provision à la petite génisse de trois mois que nous élevions. Nous l’approvisionnons en betteraves coupées ; nous laissons derrière elle un tas de ces betteraves. Peut-être un soldat aura-t-il la bonne inspiration de la nourrir.

Le troisième jour, Tite sœur et moi retournons à Baudimont avec le chariot. Nous passions par Duisans. Nous approchions de la grand’route, lorsqu’un gendarme nous