publique », à soixante livres de gages. Il logeait dans la tour de l’horloge afin de tenir toujours en bon état « le câble du gros poids » et de bien régler l’horloge[1]. Il avait aussi pour fonction de sonner les cloches soit en signe d’alarme quand éclatait un incendie[2], soit en signe d’allégresse dans les fêtes publiques[3].
L’huissier de la Communauté recevait cinquante livres pour ses gages[4]; dans les cérémonies où paraissait le « corps de ville », il se montrait revêtu de sa casaque aux armes de Rennes[5]. Il avait spécialement pour fonction de convoquer aux assemblées ceux qui devaient y assister[6] et de faire connaître aux intéressés certaines décisions prises en la Maison de Ville. C’est ainsi que l’huissier et sergent Vinart invite les collecteurs de taxes à s’acquitter de leur devoir[7], ou annonce au public la « montre » ou revue du lendemain[8].
Le trompette juré de Rennes ne doit pas être confondu avec l’huissier, bien que, par la nature de sa charge, il ne diffère pas beaucoup de cet officier[9]. Il touche quinze livres de gages en 1601[10].
Les tambours jurés, qui remontent à une époque fort ancienne, sont au nombre de trois au commencement du XVIIe siècle[11].
Le réveilleur public exerce sa fonction trois fois par semaine[12].
Quant à « l’escopateur des basses œuvres », il doit « repurger d’immondices » les murailles et les tours, les rues et les places
- ↑ Archives de Rennes, Comptes des miseurs (1601) : Gages des officiers.
- ↑ Ibid., 50 (21 janvier 1602).
- ↑ Ibid., 475 A, fo 36 (27 avril 1598).
- ↑ Ibid., Comptes des miseurs (1601) : Gages des officiers.
- ↑ Bibliothèque de Bennes, ms. 320, fo 61.
- ↑ Archives de Rennes, 475 A, fos 6 ro, 26 ro, 73 ro, etc. (1598).
- ↑ Ibid., fo 18 vo (10 mars 1598).
- ↑ Ibid., fo 43 vo (2 mai).
- ↑ Ibid., 36 (10 décembre 1595 et 12 juillet 1613).
- ↑ Ibid., Comptes des miseurs (1601) : Gages des officiers.
- ↑ Bibliothèque de Rennes, ms. 320, fo 68.
- ↑ Ibid., fo 70.