Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/186

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teint cuivré, à ses traits durs et féroces, à ses yeux fauves et roulant dans leurs orbites.

C’était… C’était… le Potowatomis, l’assassin du jeune officier ![1]

Sa première pensée fut de fuir ; mais une invincible curiosité la retint.



Cependant le Sauvage s’agitait toujours dans l’ouverture.

Un de ses bras était sorti en dehors du soupirail et il tenait dans sa main un objet que la jeune fille ne put distinguer.

Longtemps il essaya de se faire jour à travers l’ouverture trop petite pour le laisser passer.

Enfin, au moment où il faisait un dernier effort pour s’échapper, il tourna

  1. Ceux qui connaissent le caractère des Sauvages, savent combien ils sont toujours enclins à voler.