Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/9

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ment à ces inqualifiables barbaries dont ils se rendirent tant de fois coupables envers les Missionnaires et les premiers colons qui venaient leur apporter le flambeau de la Vérité.

La Légende de la Jongleuse se mêle aux premiers souvenirs d’enfance de l’auteur ; et il se rappellera toujours l’effet prodigieux que produisit sur sa jeune imagination le récit de ce drame que l’amour du merveilleux, inné dans le peuple, enveloppait de tout le prestige de l’inconnu.

Aussi a-t-il essayé, dans sa narration, de faire ressortir, en le poétisant, ce caractère fantastique, afin de conserver à la légende toute son originalité.


Ne vous êtes-vous pas extasié parfois devant le sublime panorama de notre Grand Fleuve, quand, par un beau soir d’été, bien calme, il reflète, dans le miroir limpide de ses grandes eaux, le superbe turban des Laurentides ?