a pu aimer ce qu’il ne connoît pas, ce qu’il n’a jamais vu, & ce qu’il craint ?
D. Comment peche-t-on contre l’amour de Dieu ?
R. En fermant son cœur à un tyran qui laisse agir les causes secondes ; qui peut à chaque instant m’anéantir, comme au tremblement de terre de Lisbonne, &c., &c., &c.
D. Est-on obligé d’aimer son prochain ?
R. Théologiquement parlant, on n’y est obligé qu’autant que l’intérêt des Prêtres n’en souffre point ; car ils sont les premiers amis, les premiers parents, les premiers pauvres, &c.
D. Qu’est-ce qu’adorer Dieu ?
R. C’est ramper aux pieds de ses Commettants.
D. Peut-on prier les Saints ?
R. Pourquoi non ? N’obtient-on pas tout d’un Évêque, quand on a gagné sa maîtresse, ou celle de son Grand-Vicaire ?
D. Comment doit-on invoquer les Saints ?
R. En chargeant de riches offrandes leurs Autels, desservis par les Prêtres.
D. Ne fait-on point injure à J. C., en priant les Saints ?
R. Point du tout ; ils s’entendent entr’eux.