Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/137

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La voie lactée est une prairie où courent mes rêves comme des chevaux libres.

Et mes rêves, le soir, vont boire à des lacs bleus, où magnifiquement se reflètent des soleils à tous inconnus !




Allah, tu es le timbalier, nous sommes les timbales que tu frappes. Nous sommes les flûtes : tu es le souffle, tu es l’âme qui chante en nous. Nous sommes l’écho qui te répond, en te renvoyant tes paroles.




Ma pensée reflète ta Pensée, comme la nuit de mes yeux ta Lumière.

Qu’un rayon de soleil éclaire les cail-